Aitana Lopez, une influenceuse fitness de 25 ans, est une création étonnante de l’IA. En apparence, elle est une mannequin espagnole aux cheveux roses et à la silhouette sculptée par le fitness. Pourtant, Aitana n’est pas une personne réelle mais une création virtuelle, née de l’intelligence artificielle.
🧠 L’instigateur de ce projet est Rubén Cruz, un designer espagnol et fondateur de l’agence de mannequins artificiels The Clueless. L’idée d’Aitana est née d’une frustration envers les influenceurs réels et leurs exigences parfois problématiques. Aujourd’hui, Aitana, entièrement conçue par l’IA, est gérée par une équipe dédiée qui utilise Photoshop pour créer son univers, décidant de ses activités, de ses destinations et de son contenu sur les réseaux sociaux.
Aitana a rapidement conquis Instagram avec plus de 152 000 abonnés et elle est également active sur Fanvue, un site d’abonnement où les utilisateurs payent pour des contenus plus personnels. Les marques, attirées par ce nouveau type d’influence, se tournent vers des modèles IA comme Aitana pour leurs campagnes publicitaires.
Rubén Cruz a conçu Aitana en se basant sur ce que la société apprécie le plus. Elle est présentée comme une influenceuse fitness et une gameuse, basée à Barcelone. Elle a même un signe astrologique : Scorpion. Cruz révèle même qu’un acteur latino-américain célèbre a été trompé par son réalisme, lui envoyant un message privé sans réaliser qu’elle n’était pas une vraie personne. 🤖
🚀 Le succès d’Aitana a encouragé la création d’un second modèle, Maia, et a déclenché un afflux de demandes de marques souhaitant leurs propres modèles d’IA. Les modèles virtuels offrent aux marques une alternative moins coûteuse et plus contrôlable par rapport aux stars comme Kim Kardashian, qui demandent des sommes élevées pour les contrats de sponsoring.
L’approche de The Clueless a été critiquée pour son adhésion aux normes de beauté irréalistes et l’hypersexualisation. Cruz admet que suivre ces esthétiques est nécessaire pour le succès commercial des modèles, tout en reconnaissant que le monde en général est déjà sexualisé. Pour lui, un changement dans cette approche nécessiterait un changement dans la vision des marques elles-mêmes.
